Le chrétien qui aura le plus de fruit de l’Esprit sera le chrétien qui exercera les dons spirituels avec le plus de résultat.
Un chrétien qui exerce les dons spirituels sans vivre une vie qui y soit conforme, ne fait pas la moindre impression sur les autres, il est au contraire une pierre d’achoppement pour eux.
Un chrétien qui se figure qu’en pratiquant abondamment les dons spirituels, il peut combler son manque de sainteté personnelle, se trompe du tout au tout.
l’apôtre Paul donne une description positive des merveilles de l’amour (I Cor. 13-4 à 7), et couronne le tout en montrant que ces qualités sont éternelles, les dons spirituels, au contraire , (et il cite la prophétie, les langues et la connaissance) ne sont que pour le siècle présent.
Une doctrine vraie est toujours équilibrée; c’est pourquoi, tout de suite après l’éloquence passionnée des derniers versets de I Cor. 13, l’apôtre se hâte de dire «aspirer aux dons spirituels» ( Ch 14 – 1). Mais maintenant il va donner un enseignement détaillé sur les principes qui doivent présider à l’exercice des dons, et la clef de tout c’est l’amour.
Le chapitre 14 est une application pratique du chapitre 13 à la question des dons spirituels.
L’amour ne se contente pas de l’exercice égoïste d’un don; l’amour aura un ardent désir de voir les autres recevoir des bénédictions; l’amour prendra bien garde de ne jamais être en scandale à personne; tout cela nous ramène à un équilibre parfait entre les dons et le fruit.
Un étalage théâtral de dons , si brillants soient-ils, ne produira rien d’éternel, il faut que l’homme soit dirigé par l’amour de Dieu.
Rédaction APLV